Comme les batteries NiCd, les batteries NiMH ont aussi réussi à s’investir dans l’univers des véhicules hybrides mais ils n’ont pas eu beaucoup de chance avec les voitures électriques. C’est qui nous pousse à essayer de comprendre les causes de cet échec.
D’abord, il faut savoir que les batteries NiMH ont un nombre de cycles de recharge/décharge plus limité convenant plus à un fonctionnement en biberonnage. De plus, ces batteries ont une certaine intolérance aux excès de capacité. Cependant, elles ont une grandeaptitude mémorialpour ne pas perdre de cycle lorsqu’il y a de légères décharges.
Il faut savoir que l’accumulateur NiMH possède un système de fonctionnement simple, qui ressemble beaucoup à celui des NiCd : il existe un électrolyte(hydroxyde de potassium ou potasse) qui sépare deux compartiments composés chacun d’une électrode. Cet électrolyte arrête les électrons qui sont obligés de circuler dans un circuit externe à l’accumulateur produisant ainsi de l’électricité. Les électrons sont donc obligés de bouger dans le sens opposé avec ce courant électrique imposé.
Une scientifique américaine nommée Stanford Robert Ovsinsky a été l’inventrice de la batterie NiMH (nickel-métal hybride) en 1986. C’est après quatre ans que cette batterie a été reconnue dans le commerce. Elle a eu une grande appréciation de la part des consommateurs grâce à ses capacités énergétiques mais aussi ses capacités de recharge. Les batteries NiMH sont rapidement devenues une grande référence dans le domaine et plusieurs voitures, scooter et vélos ont été munis de batteries NiMH.
Par contre, ces batteries n’ont pas réussi à envahir l’univers des voitures électriques pratiquementconfisqué par les batteries au lithium.